Merci France Télécoooom...
Après des mois d'attente avant que mon cheeeer père se décide à prendre un abonnement, presque un mois d'attente avant que ces cheeeeeers employés de France Télécom se décident de nous raccorder, et une semaine d'attente avant que j'appelle moi-même la hot-line (à 34 centimes la minute) pour apprendre que finalement sisi, on était connectés, c'étaient juste les vendeurs qui avaient raconté des conneries...
(Ou mon père qui avait compris à côté ? Difficile de savoir, les uns sont spécialistes du mensonge caractérisé, et le second a l'art de comprendre autre chose que ce qu'on lui dit, des fois...)
Enfin bon. J'ai internet à la maison, c'est l'essentiel.
...
Donc je vais pouvoir mettre à jour mon LJ, un peu !
Ouais, enfin, commencer, parce qu'avec tout ce que j'ai en retard...
Donc honneur à Chim', les premières fics postées seront celles sur X-men évolution, son obsession du moment. D'ailleurs, elles ont été écrites pour ou à cause d'elle, alors...
Primo, un one-shot très con, écrit entièrement par sa faute (avec ses questions débiles ! XD)
Warniiiiiing : shonen ai et humour stupide.
Titre : Tétard
Auteur : Ishime
Sujet : X-men évolution
Rating : G
Genre : Un peu kawai ? En tout cas, très stupide. Et shonen ai.
Disclaimer : Je sais pas à qui ils sont, mais en tout cas pas à moi.
Résumé : Todd ressemble à un crapaud, ça, tout le monde le sait. Mais la question existencielle, c'est est-il né tétard ? XD
Note : J'ai écrit ça juste après une conversation téléphonique avec Chim', durant laquelle elle s'est demandé si Pietro était né prématuré et si Todd avait été tétard.
"Hé, crapaud de mon coeur."
Le-dit crapaud ne répond pas à l'appel. Il a reconnu la voix, et de toute façon il n'y a qu'une personne sur terre pour l'appeller d'une façon aussi ridicule... Du moins, sur ce ton là. L'autre ne s'en formalise pas, et s'approche tranquillement du batracien. Il ne s'arrête que lorsqu'il se retrouve juste dans son dos, et se penche en avant pour observer ce qu'il fait.
"Hé, Todd."
Cette fois, l'adolescent relève la tête du pantalon qu'il frotte rageusement avec un savon depuis près de cinq minutes dans l'espoir d'en ôter les taches. Quelques mèches de ses cheveux d'un chatain clair et sale ont été collées à son front par les éclaboussures qu'il envoie tout autour de lui et pour une fois son expression est neutre, calme.
"S'qu'y a ?"
Son compagnon le fixe un moment puis sourit pensivement. Todd lâche son vêtement et s'écarte d'un bond, esquivant de justesse la main qui se tendait vers lui.
"Qu'est-ce que tu veux ?"
L'autre cligne des yeux et disparaît dans une sorte de "pouf" caractéristique. Todd a à peine le temps de se retourner pour lui faire face avant que deux bras s'enroulent autour de son cou.
"Dis-moi, ma grenouille adorée..."
Todd grince des dents. Des surnoms de ce genre, Kurt peut en inventer dix par minute. Hélas pour lui, qui déteste qu'on lui rappelle à quel genre d'animal il ressemble.
"Je me demandais..."
Le visage de Kurt se rapproche dangereusement du sien. Ses cheveux noirs, si fins et doux, viennent lui chatouiller les joues.
Dans ce genre de moments, il hait vraiment cet imbécile de X-men.
"Quand tu es né, tu étais un tétard, ou déjà un crapaud ?"
Kurt se téléporte vite, mais pas assez pour esquiver le coup de pied de Todd.
"Mais pourquoi tu te vexes ? J'suis sûr que t'étais très mignon en tétard..."
Il s'interrompt en se téléportant de nouveau, évitant le savon qui va heurter le mur devant lequel il se tenait.
Todd hurle.
"J'ai jamais été un tétard ! Jamais !"
Kurt s'immobilise et a une moue déçue. Todd ajoute, sèchement.
"Navré de te décevoir."
Il y a un silence. Un silence assez long, pendant lequel Todd reprend lentement son souffle et son sang-froid.
Kurt, lui, reste comme pétrifié, mais finalement c'est lui qui reprend, avec un sourire toujours malicieux, mais plus affectueux que ceux d'avant.
"C'est pas grave. Tu es adorable comme tu es, mon petit crapaud en sucre."
Et là, Todd n'arrive pas à savoir si c'est un compliment ou une vacherie.
Mais pendant au moins une seconde, les crapauds lui paraissent les animaux les plus chanceux au monde.
Et secundo, les 5 drabbles que je lui ai écrits pour noël.
Warning : shonen ai pour certains, parti pris pour la Confrérie
Thème 1 : Une boite de somnifères
Paring : ToddKurt (on ne se refait pas, hein...)
"C'est quoi ?"
Todd sursaute et se redresse rapidement. Il se détend à nouveau en reconnaissant son invité surprise, peste contre cette fichue manie d'apparaître dans la chambre des gens sans prévenir en reposant une boite sur le matelas, puis se retourne vers un certain X-men et répond, le plus calmement qu'il peut.
"Des somnifères. Pour dormir."
Quand Kurt écarquille les yeux et porte ses mains à sa bouche en une mine théâtralement horrifiée, Todd sait que ce qui va suivre sera un joyeux ramassis d'âneries. Mais il écoute quand même. Après tout, il s'ennuie un peu, dans ce taudis, alors les délires d'un petit mutant bleu surexcité, ça le distrait.
"Mon... Mon dieu Todd... Je t'ai manqué à ce point ?"
Il cligne des yeux. Mais qu'est-ce que ce fichu diable a encore inventé ? Prudemment, il demande.
"Pardon ?"
Un "pouf" caractéristique se fait entendre, et Kurt disparaît de sa vue pendant un instant. Un bruit à côté de lui lui fait tourner la tête. Cette andouille de Kurt serre la boite de médicaments contre lui en le fixant avec de grands yeux. Il secoue la tête et poursuit son délire, avec des trémolos absolument ridicules dans la voix.
"Je savais que tu m'aimais, mais de là à..."
Todd tente de froncer les sourcils, mais il n'y arrive pas. Cet imbécile a raté sa vocation. Il est bien meilleur en comique qu'en super-héros.
Il marmonne en réprimant son envie de sourire. Il fait partie des méchants de l'histoire, il a une réputation à maintenir !
"De là à quoi ?"
Kurt bat des paupières, ses yeux s'emplissent de grosses larmes de crocodile, et les résolutions de Todd fondent comme neige au soleil.
"A te suicider... Oh, mon crapaud d'amour, je te promets de ne plus jamais te laisser seul, mais ne meurs pas !"
Todd roule des yeux, mais laisse le diablotin se cramponner à son cou en couinant. Il s'allonge et rabat même la couverture sur eux. Il a l'habitude des excuses vaseuses que Kurt se croit toujours obligé d'inventer pour rester dormir avec lui.
Thème 2 : La lumière du jour
Personnages : Pietro, Lance, Todd et Frederic
(Désolée si c'est court, mais ça ne m'inspirait pas vraiment.)
Todd et Frederic n'aiment pas le soleil.
Dans la nuit, la carrure de Frederic et la démarche de Todd sont imposantes, effrayantes, pour qui ne les connait pas. A la lumière du jour, Frederic a l'air d'un tas de muscles trop stupide même pour la méchanceté. A la lumière du jour, Todd n'est plus qu'un nabot rachitique qui escalade les murs et gobe les mouches pour passer le temps.
Sous la lumière tamisée des lampadaires, les cernes sous les yeux de Todd semblent n'être qu'un jeu d'ombres sur son visage, l'absence de reflets dans les pupilles de Frederic ne se remarque plus. Les sourires de Todd et les phrases trop courtes de Frederic ont quelque chose de fascinant - dans le sens le plus morbide du therme.
Pietro et Lance savent que leurs deux compagnons n'aiment pas le soleil. Parfois, quand ils sont seuls, ils les taquinent, les traitent d'animaux nocturnes - ce à quoi Todd rétorque que le crapaud est un animal nocturne. Mais jamais, au grand jamais, Pietro ou Lance n'évoquent ce dégoût quand quelqu'un d'autre risque de les entendre. La haine de la lumière du jour de Todd et Frederic, ils ne la partagent pas, mais ils en comprennent les raisons. Ils savent qu'ils ont de la chance de pouvoir cacher leur inhumanité.
Thème 3 : Une parcelle de bonheur
Personnages : Pietro, Lance, Todd et Frederic
Pietro ferme la porte et s'y adosse.
"Toujours là-bas ?"
Il ne s'est pas donné la peine de parler à voix basse. Lance n'est ni sourd, ni stupide. Il doit bien se douter que son absence ne passe pas inaperçue. Todd fixe sur Pietro un regard morne souligné de cernes grisâtres encore plus épaisses que d'habitude. Lui non plus n'a pas dormi de la nuit. Pietro plisse les yeux.
"Tch. Le con."
Il se détache de la porte, arrachant un grincement au bois à moitié pourri, et fait quelques pas vers l'endroit où Lance se tient depuis son retour, la veille. D'un bond, Todd le rejoint. Le crapaud lui prend doucement sa main et murmure.
"Laisse-le."
Pietro se tourne vers lui, puis vers Frederic qui rentre sa tête dans ses larges épaules, assis au pied d'un arbre, et siffle.
"Ta gueule ! T'as vu dans quel état vous êtes ? Il va nous le refourguer, son putain de cafard !"
Todd hausse les épaules avec une lenteur inhabituelle. Pietro pointe la porte du doigt.
"Va te coucher."
Et sans même s'assurer que l'autre lui obéit, il s'éloigne.
Lance n'a visiblement pas bougé depuis la veille. Il pose sur Pietro un regard vide.
"Désolé."
Pietro ignore délibérément la douleur qui perce dans sa voix.
"Trop facile ! T'es désolé ? Tu fais chier tout le monde à chouiner dans ton coin et tout ce que t'as à me dire, c'est désolé ?"
Il saisit Lance, le force à se lever et lui assène une giffle retentissante.
"Je m'en contrefous de tes désolé ! Putain, mais tu l'emmerdes cette conne ! On est là, nous ! Ouvre les yeux, bordel !"
Lance le dévisage longuement, puis a un sourire timide. Pietro fait abstraction des larmes qui coulent doucement sur ce sourire, et le traîne vers la maison de la Confrérie.
Aucun d'entre eux n'aura jamais la vie de château de ces enfoirés de X-men, mais ils sont d'une autre trempe. Ils sont ensemble, et tant pis si ce décérébré en fauteuil roulant ne le comprend pas. Ils n'abandonneront aucun des leurs, quoi qu'il arrive. Ils resteront soudés, et cette petite parcelle de bonheur suffit à leur donner la force de poursuivre dans la voie qu'ils ont choisie.
Thème 4 : Tel un conte de fées
Personnage : Todd (puisque tu m'as dit qu'il ne te dérangeait pas ^__^) et Frederic
Et merci pour la citation, hein ? Parce que sur cette réplique, tu t'étais surpassée XD
Tous les enfants connaissent les contes de fées. Si leurs parents ne leur en ont pas raconté, ils les ont vus adaptés à la télévision, ou au moins en ont entendu parler. Ils aiment les héros, toujours si parfaits, si bons... Seulement quand ils grandissent, ils cessent d'y croire. Ils s'imaginent que la vie est complètement aux antipodes des contes de fées, que ce ne sont que des niaiseries bonnes pour occuper les mioches, qu'ils sont trop grands, trop matures, trop intelligents pour écouter ces histoires gentillettes.
Mais Todd, lui, sait que la vie est exactement comme un conte de fées. Dans la vie, les bons gagnent, les mauvais perdent, toujours. Il sait aussi que les contes de fées sont tout, sauf des histoires gentillettes. Priez pour ne jamais être le méchant d'un conte de fée ! Les bons gagnent, les mauvais perdent. Comprendre : les gagnants sont bons et les perdants mauvais.
Les contes de fées sont tous cruels, sans exception. Et la vie est certainement le plus cruel de tous. Pourquoi est-ce que vous êtes des loosers ? avait demandé Mystique. Parce que les X-men sont des gagnants. Parce qu'il ne peut pas y avoir d'es-aequo dans les contes de fées. On n'y connaît pas la demi-mesure.
Alors quand Frederic demande, sur un ton enfantin qui contraste douloureusement avec son apparence.
"Pourquoi moi j'aurais pas droit au bonheur ?"
Todd baisse les yeux et lâche, l'amertume perçant dans sa voix.
"Parce qu'il faut être bon et gentil pour être heureux."
Thème 5 : Les liens fraternels
Personnage : Pietro (comme si j'avais eu le choix, avec un thème pareil...)
Pietro méprise les humains.
Plus ils se disent sages et intelligents, plus il les méprise. Ils sont faibles et lents. Lents à bouger, lents à se décider, lents à voir, lents à réaliser, lents à comprendre, lents à accepter, lents à réagir. Lents. Et ça, il ne peut tout simplement pas le supporter. La lenteur, c'est criminel. Si ça ne tenait qu'à lui, la lenteur serait punie de mort, pas moins.
Les humains sont lents. Et à cause de ça, ils sont stupides.
Profondément stupides.
Ils disent que les liens fraternels sont forts et précieux. Les idiots !
Que rien ne peut jamais s'interposer entre un frère et sa soeur. Ça, c'est vrai, hélas pour lui. Mais personne parmi ce tas de crétins ne comprend jamais pourquoi il grimace quand il le reconnaît... Et c'est bien pour ça que ce sont des crétins.
Que les rapports entre jumeaux sont toujours très particuliers. On peut le dire, songe-t-il avec un grognement. Particulièrement violents et douloureux pour lui, ouais.
Que ce que les jumeaux éprouvent l'un pour l'autre est parfois si fort que ça s'approche dangereusement de l'amour platonique... Que c'est malsain. Malsain, il est d'accord. C'est vrai qu'une soeur qui joue à vous enfermer dans les chambres froides pour vous geler à mort, on fait mieux, question relation saine. Mais amour platonique ?
Les humains, au fond, envient ceux qui ont un jumeau ou une jumelle.
Les bouffons.