Bleach - fic ratée - vizards
Sep. 2nd, 2007 11:49 amThème : "discussion crack des vizards sur les pokémon"
Hmm hmm hmm... Je crois bien que je suis partie en sucette, complètement *à côté* du thème. J'essaierai peut-être de le réécrire, quand ma muse arrêtera de m'opposer des fins de non-recevoir...
Depuis des décennies, les Vizards enduraient les colères d'un diablotin blond à couettes, ses hurlements, ses sandales volantes et ses coups de pied dévastateurs.
Tous évitaient, autant que possible, d'asticoter Hiyori. Ce n'était pas qu'elle les attaque sérieusement... Seulement être d'anciens shinigami ne les empêchait en rien de souffrir de l'abus de décibels. Donc ils évitaient au maximum de lui donner des prétextes pour s'énerver.
Sauf ce taré, boulet, masochiste, crétin, suicidaire de Shinji.
Qui, Murphy oblige, parvenait à la mettre en rogne plus vite qu'eux tous réunis.
Pendant des années, ils avaient désespérement souhaité trouver un moyen, n'importe lequel, de calmer cette furie.
Pendant des années et des années, jusqu'à finalement se décourager, se résigner à ne jamais trouver de remède à son caractère de cochon - ou à la folie de leur chef.
Jusqu'à ce que le-dit chef revienne à leur repaire avec un cadeau pour la demoiselle.
Une gameboy. Bleue. Avec une cartouche rouge.
Les miracles arrivent parfois.
Pendant une semaine, la peste avait été tellement absorbée par son nouveau gadget que les Vizards n'avaient plus eu à subir une seule aggression sonore, les rares cris qu'elle avait poussés ayant visé sa console de jeu et, semblait-il, une bestiole virtuelle récalcitrante.
Les miracles arrivent parfois, c'est vrai. Mais la réalité a tôt fait de reprendre ses droits.
Leur beau rêve d'une maison - oui, bon, d'accord, d'un hangard désafecté - calme et paisiblie s'était brisé net le jour où Hiyori avait décidé que jouer contre une machine n'était pas assez amusant, et où Shinji - cet espèce de dingue ! - avait couru acheter assez de consoles pour tous les membres du groupe.
A l'instant où ils avaient eu ces damnées choses en plastique coloré entre les mains, tous semblaient être devenu fous.
Désormais, Kensei passait ses repas à écouter chacun défendre les mérites de son monstre préféré.
Shinji jouait à palper des formes qui n'existaient pas - Kensei était quasiment certain que le vrai "monsieur mime" n'imaginait pas des formes de poitrines généreuses, on parlait d'un jeu réservé aux enfants, quand même... Enfin, théoriquement réservé aux enfants...
Rose n'en finissait pas d'énumérer tout ce que son dragon-feu aurait pu brûler - s'il avait réellement existé, bien sûr, mais ça, Kensei se gardait bien de le dire à voix haute. Et en prime, il piaffait sur l'élégance d'un truc orange. Déprimant.
Love se tordait de rire, en réussissant malgré tout à hoqueter des idioties concernant des tas de morve - sic, hélas.
Machiro poussait de petits cris et se roulait par terre en agitant une image d'oeuf à la coque avec des yeux, des pieds et des mains.
Hachi s'extasiait à propos d'une chose rose et blanche, avec une sorte de jupon et un oeuf sur le ventre, soit-disant parce qu'il aidait les infirmières à soigner tous les copains trop baguarreurs dans touuuutes les villes du jeu. Voir un adulte grassouillet en costard couiner comme une lycéenne en battant des paupières était un spectacle dont Kensei aurait définitivement pu se passer.
Hiyori observait la peluche qu'elle s'était fait offrir par Shinji - une sorte de souris orange à longue queue nommée Raichu, Kensei avait prudamment choisi de le retenir - dans un silence de plomb, ce qui en soi était déjà franchement inquiétant. Et un soir, Kensei l'avait surprise à câliner cette chose !
La palme d'or du musée des horreurs revenait sans conteste à Lisa, qui comparait l'efficacité potentielle des appendices de toutes les petites bêtes dôtées de tentacules ou de lianes dans un "porno à tentacuuuuules !" et ponctuant ses phrases de rires pervers et de coups d'oeils à la recherche d'une victime pour sa vidéo X amateur.
Chaque soir, Kensei enfonçait soigneusement des aiguilles d'acier dans la cartouche maudite, en priant de tout son coeur pour que ce cauchemar cesse, et que tout revienne à la normale.