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...Diantre, je vais pourrir la f-list des gens là. Voilà ce que c'est que de préparer ses posts à l'avance et d'oublier de les poster en arrivant à la fac, haha.
Et il manque la série de drabbles sur mes originaux de Kiri, mais à part sakoni personne ne s'en plaindra.
I Les vieux-trucs-sur-des-originales-incompatibles-avec-l'évolution-de-l'univers
(AN APOLOGY FOR THE EVIL, anciennes versions de Désir et Rage)
Ils échangent un regard, pouffent de rire.
Il est elle, elle est lui, à tel point que parfois, ils ne savent plus lequel est qui, et que ça n'a absolument aucune importance.
(AN APOLOGY FOR THE EVIL, ancienne version d'Alyss, un peu beaucoup inspiré de La Tisseuse de Léa Silhol)
Elle tend la main, ou ce qui lui tient lieu de main dans cet univers éthéré, et l'approche lentement, avec toute la délicatesse possible, de cette chose minuscule, à peine perceptible, même pour ses sens aiguisés. De cette origine, de ce point de départ de tous les futurs... De l'instant présent. Elle n'est jamais parvenue à définir avec exactitude ce dont elle se saisit à cet instant... C'est à la fois trop clair et trop confus. C'est d'une évidence telle que c'en est au delà des mots. Le seul nom qui ne lui paraisse pas trahir complètement cette abstraite perfection est fil.
II Les originales-dont-je-ne-m'occupe-pas-assez-mais-que-je-ne-PEUX-PAS-abandonner
(AN APOLOGY FOR THE EVIL, introduction, monologue de Fail)
Mon nom est Fail.
Ou bien Inis.
Il n'y a qu'à faire son choix. A moins qu'ils n'aient organisé une répartition ? Untel aurait le privilège de m'appeler par telle moitié de mon nom, tel autre devrait se contenter de la seconde moitié, sous peine de paraître déplacé lui aussi ? Ce serait assez grotesque ; ils en seraient capables. Ils ont bien peur d'un nom.
(SPACE WILD TRAVELERS, l'une de mes différentes versions du début du background de Kessiah)
Elle se tourna vers les deux petits êtres qui se tortillaient sur le sol, tentant sans grand succès de déployer leurs ailes recroquevillées pour déchirer les restes de placenta. Après l'accouchement, les mères devaient aider les nouveaux-nés à se débarrasser de cette membrane inutile, qui gênait leur respiration en les empêchant de quitter leur position foetale. Ssishane n'aurait pu se résoudre à toucher ces deux monstres, même si sa vie en avait dépendu.
Elle posa sur son ventre un regard bouffi de haine et de dégoût. Elle avait été faible, faible de coeur et d'esprit, s'était perdue en hésitations absurdes. Elle aurait dû faire purifier ses entrailles dès la première naissance... Dès la première abomination. Certaines erreurs sont irréparables ; ce ne serait probablement plus d'aucune utilité à présent. Mais elle allait s'assurer que jamais plus aucune monstruosité ne sortirait de ce ventre ; pour cela au moins il n'était pas trop tard.
Elle se releva péniblement. Le sol de marbre semblait tanguer à ses pieds, dans son crâne résonnait déjà un début de migraine ; elle secoua la tête avec détermination. La pointe osseuse de sa queue se cala dans sa paume droite presque sans bruit. Elle resserra sa prise dessus, la pointa sur son nombril et prit une profonde inspiration. Toujours, même quand toutes les autres voies étaient obstruées, devait demeurer l'échappatoire de la mort. Elle n'était qu'une Ignorante, aussi ne put-elle retenir une cri quand le tranchant d'os répandit ses viscères sur le sol.
(SPACE WILD TRAVELERS, bout de fic sur la vengeance de Kessiah)
Kess se redressa d'un mouvement souple des jambes et de la queue, et se tourna vers Abel. Le capitaine retint un grognement. L'expression de son pilote avait quelque chose de malsain. Il souriait toujours, mais ce sourire là était disproportionné, déchirait son visage rond de poupée ; ses yeux n'étaient pas plissés, au contraire, ils étaient si grands ouverts qu'Abel sentait sa peau le tirailler rien qu'en les regardant ; ses pupilles bleutées étaient dilatées ; les muscles de ses bras étaient contractés, ses poings serrés jusqu'à faire blanchir ses doigts.
"Capitaine, il faudrait faire sortir Morfessa d'ici."
Sa voix gardait sa douceur, mais la façon dont ses yeux glissaient de lui à Morfo sans jamais s'immobiliser avait de quoi mettre mal à l'aise. Il ne les voyait plus, plus vraiment, c'était à peine s'il distinguait deux morceaux de viande qui s'agitaient devant lui.
III Les trucs-qui-croulent-sous-trois-siècles-de-poussière (but I might still try and finish it someday)
(BLEACH, tentative de ré-écriture de mon drabble "fluide", N'noitraTestla)
Pour Testla, Noitora est bien plus qu'un simple Arrancar.
C'est sans doute lié au mystère de la condition des Espada : jamais complètement dieux, à l'égal d'Aizen-sama et de ses seconds, plus tout à fait Arrancars non plus. A la fois forts et faibles, intouchables et vulnérables, maîtres et esclaves. Nul Arrancar ne saura jamais si Aizen a décidé un jour de faire d'eux ce mélange de divin et de néant, ou s'il ne s'est jamais soucié des croyances de ses troupes - aucun n'oserait seulement se poser la question. Les dix élus qui combattent au nom du dieu suprême d'El Hueco Mundo oscillent quelque part entre le monde des dieux et l'enfer de leurs anciens semblables, et les Numeros de Las Noches tentent tous de s'accrocher à eux, comme à une passerelle menant aux pieds du trône d'Aizen. Objectivement, ces dix Arrancar ne doivent que peu au titre lui-même, mais la religion instaurée par Aizen autour de sa personne en a fait bien d'avantage qu'une simple preuve de leur force. Pour les autres Arrancar, les Espada sont des créatures divines partageant leur nature, leurs pulsions, qu'ils peuvent adorer ou haïr : des intermédiaires entre eux et leurs véritables dieux.
(BLEACH, début d'une série de cinquante phrases sur les deux Sexto jamais terminée)
09. et moi qui croyais
Rupi a longtemps cru que lorsqu'il serait parvenu à prendre tout ce qui appartenait à Grimmjaw, l'envie qui lui tord le ventre devant le Sexto disparaîtrait ; maintenant qu'il lui a tout pris, rang et honneur, il réalise que son envie n'a fait que croître, que c'est Grimmjaw lui-même qu'il lui faudrait.
(BLEACH, extrait d'une série de cinquante phrases sur Grimmjaw jamais terminée)
09. à pas doux
Doucement, doucement, à pas de velours, le nouveau Sexto se faufile dans le couloir jusqu'à la chambre de son prédécesseur, étouffant ses gloussements dans ses manches et plissant les yeux de plaisir par anticipation ; et Grimmjaw sait que Rupi sait qu'il sait qu'il est là.
(BLEACH, début d'une réponse à un prompt de Nelja sur le kink meme de drakys, Kusari x OFC)
Une tradition de la douzième division voulait que les nouveaux arrivants soient placés sous la tutelle de l'un des membres plus anciens et expérimentés. Contrairement à ce que racontaient de nombreuses mauvaises langues, ce n'était pas pour le plaisir de byzuter mais pour limiter le nombre de bleus massacrés par le capitaine parce qu'ils avaient posé la mauvaise question au mauvais moment. Plus vite ils intégraient l'esprit de leur division et les réflexes qui allaient de pair, plus leur chances de survie augmentaient. C'était aussi un moyen de renvoyer ailleurs ceux qui ne pouvaient pas s'adapter autrement que les pieds devant.
(BLEACH, début d'une suite à chapitre pour mon drabble Poupée, pour laquelle j'ai perdu toute inspiration avec les chapitres qui ont suivi)
Poupée a un petit sourire moqueur et pose son pied sur la blessure du Numero, qui se convulse et retient un hurlement de douleur. Poupée acquiesce doucement, laissant ses mèches bouffer autour de son visage. C'est mieux comme ça, beaucoup mieux. Il déteste les braillards de ce genre. Il a une très bonne ouïe, et trouve toujours désagréable de subir des sons si peu harmonieux. En plus, ce qu'ils racontent n'est pas d'un grand intérêt. Ce sont les faibles qui hurlent pour se faire remarquer.
Enfin, sauf Grimmjaw-sama, bien sûr, mais Grimmjaw-sama est un cas à part, n'est-ce pas ?
(NARUTO, ChouShikaIno, side KakuHidan, vieux projet de cross-over avec Chobits, qui aurait besoin d'un sacré dépoussiérage)
- Tu es jalouse.
Bien sûr, ce n'était pas une question. Shikamaru n'avait pas besoin d'interroger les gens de façon aussi directe pour deviner ce qui leur passait par la tête, pour peu qu'il se donne la peine d'y réfléchir. Ce n'était plus de l'intelligence ou de la logique, à ce stade, c'était de l'omniscience ! On avait fait du chemin, depuis les premiers ordis et leur incompréhension totale du monde humain. Non, sa phrase était un simple constat, prononcé d'une voix atone - en contractant et mâchant soigneusement les mots, pour éviter le stéréotype de la machine hachant ses mots. Une entrée en matière maladroite ou volontairement brutale - pas moyen de savoir, avec lui - typique de ce foutu persocom.
(Reborn!, début d'une série de cinquante phrases sur la bande de Mukuro jamais terminée)
06. Purifier
Le monde est fait de seringues et de scalpels et de blessures horribles qui font mal mal mal et qui déforment lentement les enfants pour fabriquer des monstres dignes d'y habiter avec ces adultes grands et sinistres, qui sourient en les voyant saigner encore, mais Mukuro est le monstre qu'ils attendaient, celui qui mettra ce monde à feu et à sang pour le purger de toutes ces choses qui les ont fait souffrir.
IV Les projets-que-je-VEUX-finir-mais-mon-cerveau-n'est-pas-du-même-avis-que-moi
(FLAME OF RECCA, manga seulement, extrait du thème "ouïe" écrit en vue de m'inscrire sur 5_sens avec Rasen et Kirin, que je ne posterai que quand j'aurai terminé d'écrire le cinquième drabble)
Rasen se promène beaucoup en ville, ces derniers temps.
Kirin l'accompagne. Il n'a plus vraiment besoin qu'elle le suive partout ; seulement après toutes ces années à travailler ensemble, c'est une habitude, et Kirin est heureuse qu'il ne la rejette pas. Les gens la regardent souvent d'une drôle de façon parce qu'elle s'agite et parle sans arrêt, et elle a eu peur qu'en retrouvant l'usage de la parole, Rasen se débarrasse de son interprète devenu inutile. Il ne l'a pas fait, et ne semble pas vouloir le faire ; Kirin continue de trottiner autour de lui et lui parle de tout et de rien, de ces choses qu'ils n'ont jamais eu le temps de faire quand ils travaillaient pour Koran Mori. Rasen marche sans se presser, regarde docilement ce qu'elle pointe du doigt et écoute ses bêtises, et Kirin se réjouit de le voir si tranquille, enfin en paix avec lui-même.
(NARUTO, ChouShikaIno, thèmes "liens" pour 30_interdits, première version de la ré-écriture)
Ils se fréquentaient tellement longtemps qu'aucun d'entre eux ne se souvenait vraiment de la vie qu'il menait auparavant.
Leurs parents les avaient présentés avant leurs premiers mots, mais ça ne comptait pas vraiment à leurs yeux. Jusqu'à leur entrée à l'académie, ils étaient restés dans les jupes de leurs mères respectives, et avaient eu peu d'occasions de se voir. Les garçons avaient appris à se connaître sur les bancs de l'école, dès les premières années des cours soporifiques d'Iruka. Leur lien avait grandi avec eux, entre deux complaintes ou bouchées de chips, au fil de leur discussions ou de leurs après-midi d'école buissonnière. Tout s'était fait naturellement, conformément aux attentes de leurs pères. Avec Ino, les choses avaient paru un peu plus compliquées. Avaient paru seulement, car lorsqu'il repense à cette époque de sa vie, leur aveuglement à tous les deux fait sourire Shikamaru. Ils ne considéraient pas Ino comme une amie, ni même comme une camarade. Elle était une fille, et les garçons de cet âge ne parlaient pas aux filles ; d'ailleurs, leurs cours n'étaient pas mixtes. Ils ne l'apercevaient que de loin en loin et pourtant, ils savaient déjà plus de choses sur elle que sur n'importe quelle autre fille de leur entourage. Ses chansons, ses matières préférées, les jeux où elle était la meilleure, l'endroit où elle était la plus chatouilleuse, les quelques mots qui la mettraient dans une rage folle, tous les détails idiots qu'ils jugeaient importants à ce moment, ils les connaissaient.
Quand ils avaient été placés dans la même équipe, l'écart entre les personnalités d'Ino et Shikamaru avait causé quelques remous, mais dans le fond, rien n'avait changé. Shikamaru et Chôji étaient toujours deux garçons stupides, une sorte de secret honteux qu'elle s'évertuait à nier, de peur que ses amies filles ne se moquent d'elle à leur sujet. Ino restait cette fille pénible et compliquée qui n'était pas leur amie, même si ce qu'ils savaient d'elle dépassait largement le nécessaire pour travailler ensemble. Elle et Shikamaru se chamaillaient, se méprisaient ostensiblement pour mieux s'étonner chaque fois qu'ils se prenaient mutuellement au dépourvu. Chôji l'admirait toujours sincèrement et soupirait après ses commentaires idiots, sans voir qu'elle ne pensait pas un mot. Elle appréciait sa gentillesse, et était juste trop fière et trop compliquée pour l'admettre. Les différentes pièces s'emboitaient lentement, conformément aux prédictions de leurs familles.
(NARUTO, ChouShikaIno, thèmes "eau" pour 30_interdits, à retravailler et terminer)
Quand Ino ressort enfin du bureau du Hokage, après avoir rempli son rapport de fin de mission et répondu à toutes les questions de Tsunade-sama, elle gémit en sentant les gouttes d'eau imprégner ses vêtements. Il fait une chaleur épouvantable, et un peu de pluie ne peut faire que du bien, seulement dans son état, elle aurait préféré éviter de se faire tremper. D'autant que ce n'est pas une petite pluie, mais une véritable averse. Elle baisse la tête pour y voir quelque chose malgré les gouttes d'eau, et accélère le pas.
Elle a beau marcher vite, l'appartement qu'elle partage avec Shikamaru et Chôji est éloigné du bureau du Hokage. Le temps d'y arriver, elle ressemble à une énorme éponge. L'eau a étalé les taches de sang et de terre sur ses vêtements, dont la couleur est devenue presque impossible à identifier. Elle pousse la porte, enlève ses chaussures avec ses pieds et les laisse en plan dans l'entrée. Tant pis pour le désordre, elle reviendra s'en occuper plus tard ; après tout, les garçons ne s'en soucient guère, vu la façon dont ils "rangent" leurs placards.
(NARUTO, ChouShikaIno, divers bouts de trucs à propos d'une famille, commencés pour le thème "progéniture" sur 31_jours)
Former un ménage à trois posait quelques problèmes.
Des problèmes de taille.
Ino exigeait un futon pour dormir (c'était plus traditionnel, plus sain), Shikamaru opposait son veto (sain, ben voyons, c'était surtout mortel pour son dos), et de toute façon les dimensions d'un futon ne convenaient pas à Chouji. Chouji avait besoin de chaises larges, Shikamaru et Ino refusaient respectivement de sacrifier confort et esthétique pour une question de dimension.. Ino mettait des fleurs partout, Shikamaru les trouvait envahissantes (et il ne voulait pas de trucs de fille dans sa chambre, merci), Chouji les rapatriait à la cuisine, Ino se plaignait parce que ce n'était pas hygiénique, Shikamaru menaçait de les jeter à la poubelle et les chamailleries n'en finissaient pas.
(NARUTO, JuugoKarin, début de fic anglaise qu'il faut que je finisse CUZ DIS PAIRING IZ HAWT DAMNIT)
She'd known what Juugo was capable of long before Sasuke heard of him. She'd been Orochimaru's minion for much longer, and he'd trusted her to some extent. She wasn't his favourite and he'd not been gentle during his experiments just because she was a girl. She just happened to be more intelligent than most of the lab rats. What use was her pride if she was roting in a cell ? Being a prison gard had many advantages, including access to some information. She'd read all of Juugo's medical records once, while they had to keep him at her base to make a fitter cell in the north, and she had a good memory. She thought she knew who he was at the time and in a way, she did. She knew the part of him everybody needed to know before coming close to him : Juugo was amazingly powerful, totally uncontrollable, unstable and dangerous. She didn't think of him as a person but as a bomb, ready to explode at any time.
She found that idea more exciting than anything.
V Les trucs-en-anglais-qui-attendent-un-bêta-lecteur-que-je-n'ai-pas-le-courage-de-contacter
(NARUTO, essai de caractérisation pour Karin qui m'est venu pendant que j'écrivais ma fic JuugoKarin)
You like them powerful, you like them dangerous. You enjoy the teeth piercing your skin and the void that's left in you afterwards. You don't mind the marks. They're proof - proof that they needed you, always did, always will, no matter how strong they are. Proof they could and have died without you. That's what makes you shiver. You like to think that you could make them beg and crawl in the mud whenever it pleases you, because they need you, so much, so much.
(NARUTO, "debt", drabble sur Pain/Pein et Tsunade)
She shouts at him that they are not the bad ones, that they have suffered too. She has not understand a single bit of what he has been patiently explaining to her.
So foolish. So vain.
(NARUTO, "Pein's cosmogony", drabble PeinKonan)
In Pein's world, the sight of god is painful - and what else could it possibly be ?
That is why, in Pein's world, god stays far from his people, alone with the bodies they offer him, and everyone outside prays never to meet their god. But god's words and will still have to be spread among mortals, and god cannot afford to bless his people too often, for fear that all of them would die.
(REBORN!, tentative un peu emo de caractérisation de Xanxus)
He doesn't remember a time before he could produce a fire, because such a time never existed to begin with, and she always looked at him with a ferocious glint in her large, beautiful, fascinating crimson eyes. She'd always taken an almost unhealthy pride in being his mother, because she'd always known he was to be the most perfect son a woman could ever have. She's always clutched madly at his tiny shoulders, for she's always known he was the most precious thing she could ever get.
She never tried to get rid of him, like all the whores in their home. Ever.
She wasn't a whore and she loved him.
VI Les trucs récents
(KAMIYADORI, début d'une fic que je voulais écrire depuis que j'avais lu la fin de la série)
Sous la lumière blafarde du plafonnier, la silhouette recroquevillée dans sa cuve prend des allures spectrales. Même en pleine lumière, elle serait d'une pâleur frappante, mais les reflets bleus qui tremblent sur sa peau rendent sa couleur encore plus maladive, cadavérique presque. Il y a bien longtemps déjà qu'elle ne ressemble plus que très vaguement à un être humain ; ses bras, ses jambes semblent dépourvus de muscles, ses veines sont dilatées par le virus, et des protubérances hideuses brisent la ligne nette de son échine. Ses cheveux n'ont pas été coupés depuis des mois, et flottent comme des algues noires autour de son crâne, les mèches claires traçant d'étranges formes étoilées devant son visage.
Seul le ronronnement de la machinerie qui entoure la cuve empêche la confusion. Le sujet 4367 est bien vivant - quoi que cela puisse vouloir dire. Le kamiyadori se porte comme un charme. Difficile de savoir ce qui reste de l'être humain après perforation d'un poumon suivie d'un arrêt cardiaque.
(NARUTO, ChouShikaIno, thèmes "liens" pour 30_interdits, deuxième version de la ré-écriture)
Un jour, quelqu'un a déclaré que parce que Shikamaru est intelligent, il a l'étoffe d'un leader. Et c'est comme ça que les choses ont - non, pas commencé, elles avaient commencé bien avant, à leur naissance même, peut-être - que les choses ont changé.
Jusqu'alors, la position avait toujours revenu à Ino. Elle avait voulu la prendre, elle aimait commander, les deux garçons s'en moquaient, et elle était de loin la plus motivée de leur trio ; cette répartition des rôles coulait de source. Elle fonctionnait, d'une façon peu orthodoxe, certes - qui avait déjà entendu parler d'un chef qui ne monte pas ses plans lui-même ? - mais elle fonctionnait. Seulement, malgré tout son génie, Shikamaru ne pouvait pas éternellement cacher ses capacités. Quelqu'un, parmi les jurés, a su évaluer son potentiel à sa juste valeur.
On l'a nommé chuunin. Il était le seul promu dans son équipe, il a donc automatiquement pris la place de leader d'Ino. Et un tout petit peu plus tard - à peine le temps qu'il digère ce coup du sort - on lui confiait sa première équipe, et on l'envoyait remplir une mission difficile, à la hauteur de son statut de génie.
(NARUTO, cross-over dans un univers de pokémon un peu beaucoup déformé, CUZ I IZ UTTERLY SHAMELESS)
Shikamaru jeta un coup d'oeil au petit pokémon qui se dandinait devant eux, courant d'un rocher à un autre pour embrasser les parties à sa portée. Lippouti faisait une tache mauve bien visible au milieu de l'herbe, et ses cheveux blonds reflétaient le soleil de début d'après-midi, plus encore que ceux de sa dresseuse - difficile de le perdre, c'était toujours ça de pris. Un bébé pokémon allait être un sacré handicap pour des dresseurs débutants comme eux, se dit Shikamaru, morose. Sa moue boudeuse habituelle se tordit encore d'avantage et il fronça les sourcils. Au dessus de son épaule, Fantominus imita consciencieusement la grimace de son maître, tout en la rendant bien plus effrayante que l'originale, puis tira la langue et s'éloigna en laissant une traînée noire quand Shikamaru se retourna. Le garçon grogna un peu, mais ne se donna pas la peine de courir après son pokémon - trop fatiguant. Quel que soit le terme correct pour désigner sa façon de se déplacer, cette bestiole était rapide.
Et il manque la série de drabbles sur mes originaux de Kiri, mais à part sakoni personne ne s'en plaindra.
I Les vieux-trucs-sur-des-originales-incompatibles-avec-l'évolution-de-l'univers
(AN APOLOGY FOR THE EVIL, anciennes versions de Désir et Rage)
Ils échangent un regard, pouffent de rire.
Il est elle, elle est lui, à tel point que parfois, ils ne savent plus lequel est qui, et que ça n'a absolument aucune importance.
(AN APOLOGY FOR THE EVIL, ancienne version d'Alyss, un peu beaucoup inspiré de La Tisseuse de Léa Silhol)
Elle tend la main, ou ce qui lui tient lieu de main dans cet univers éthéré, et l'approche lentement, avec toute la délicatesse possible, de cette chose minuscule, à peine perceptible, même pour ses sens aiguisés. De cette origine, de ce point de départ de tous les futurs... De l'instant présent. Elle n'est jamais parvenue à définir avec exactitude ce dont elle se saisit à cet instant... C'est à la fois trop clair et trop confus. C'est d'une évidence telle que c'en est au delà des mots. Le seul nom qui ne lui paraisse pas trahir complètement cette abstraite perfection est fil.
II Les originales-dont-je-ne-m'occupe-pas-assez-mais-que-je-ne-PEUX-PAS-abandonner
(AN APOLOGY FOR THE EVIL, introduction, monologue de Fail)
Mon nom est Fail.
Ou bien Inis.
Il n'y a qu'à faire son choix. A moins qu'ils n'aient organisé une répartition ? Untel aurait le privilège de m'appeler par telle moitié de mon nom, tel autre devrait se contenter de la seconde moitié, sous peine de paraître déplacé lui aussi ? Ce serait assez grotesque ; ils en seraient capables. Ils ont bien peur d'un nom.
(SPACE WILD TRAVELERS, l'une de mes différentes versions du début du background de Kessiah)
Elle se tourna vers les deux petits êtres qui se tortillaient sur le sol, tentant sans grand succès de déployer leurs ailes recroquevillées pour déchirer les restes de placenta. Après l'accouchement, les mères devaient aider les nouveaux-nés à se débarrasser de cette membrane inutile, qui gênait leur respiration en les empêchant de quitter leur position foetale. Ssishane n'aurait pu se résoudre à toucher ces deux monstres, même si sa vie en avait dépendu.
Elle posa sur son ventre un regard bouffi de haine et de dégoût. Elle avait été faible, faible de coeur et d'esprit, s'était perdue en hésitations absurdes. Elle aurait dû faire purifier ses entrailles dès la première naissance... Dès la première abomination. Certaines erreurs sont irréparables ; ce ne serait probablement plus d'aucune utilité à présent. Mais elle allait s'assurer que jamais plus aucune monstruosité ne sortirait de ce ventre ; pour cela au moins il n'était pas trop tard.
Elle se releva péniblement. Le sol de marbre semblait tanguer à ses pieds, dans son crâne résonnait déjà un début de migraine ; elle secoua la tête avec détermination. La pointe osseuse de sa queue se cala dans sa paume droite presque sans bruit. Elle resserra sa prise dessus, la pointa sur son nombril et prit une profonde inspiration. Toujours, même quand toutes les autres voies étaient obstruées, devait demeurer l'échappatoire de la mort. Elle n'était qu'une Ignorante, aussi ne put-elle retenir une cri quand le tranchant d'os répandit ses viscères sur le sol.
(SPACE WILD TRAVELERS, bout de fic sur la vengeance de Kessiah)
Kess se redressa d'un mouvement souple des jambes et de la queue, et se tourna vers Abel. Le capitaine retint un grognement. L'expression de son pilote avait quelque chose de malsain. Il souriait toujours, mais ce sourire là était disproportionné, déchirait son visage rond de poupée ; ses yeux n'étaient pas plissés, au contraire, ils étaient si grands ouverts qu'Abel sentait sa peau le tirailler rien qu'en les regardant ; ses pupilles bleutées étaient dilatées ; les muscles de ses bras étaient contractés, ses poings serrés jusqu'à faire blanchir ses doigts.
"Capitaine, il faudrait faire sortir Morfessa d'ici."
Sa voix gardait sa douceur, mais la façon dont ses yeux glissaient de lui à Morfo sans jamais s'immobiliser avait de quoi mettre mal à l'aise. Il ne les voyait plus, plus vraiment, c'était à peine s'il distinguait deux morceaux de viande qui s'agitaient devant lui.
III Les trucs-qui-croulent-sous-trois-siècles-de-poussière (but I might still try and finish it someday)
(BLEACH, tentative de ré-écriture de mon drabble "fluide", N'noitraTestla)
Pour Testla, Noitora est bien plus qu'un simple Arrancar.
C'est sans doute lié au mystère de la condition des Espada : jamais complètement dieux, à l'égal d'Aizen-sama et de ses seconds, plus tout à fait Arrancars non plus. A la fois forts et faibles, intouchables et vulnérables, maîtres et esclaves. Nul Arrancar ne saura jamais si Aizen a décidé un jour de faire d'eux ce mélange de divin et de néant, ou s'il ne s'est jamais soucié des croyances de ses troupes - aucun n'oserait seulement se poser la question. Les dix élus qui combattent au nom du dieu suprême d'El Hueco Mundo oscillent quelque part entre le monde des dieux et l'enfer de leurs anciens semblables, et les Numeros de Las Noches tentent tous de s'accrocher à eux, comme à une passerelle menant aux pieds du trône d'Aizen. Objectivement, ces dix Arrancar ne doivent que peu au titre lui-même, mais la religion instaurée par Aizen autour de sa personne en a fait bien d'avantage qu'une simple preuve de leur force. Pour les autres Arrancar, les Espada sont des créatures divines partageant leur nature, leurs pulsions, qu'ils peuvent adorer ou haïr : des intermédiaires entre eux et leurs véritables dieux.
(BLEACH, début d'une série de cinquante phrases sur les deux Sexto jamais terminée)
09. et moi qui croyais
Rupi a longtemps cru que lorsqu'il serait parvenu à prendre tout ce qui appartenait à Grimmjaw, l'envie qui lui tord le ventre devant le Sexto disparaîtrait ; maintenant qu'il lui a tout pris, rang et honneur, il réalise que son envie n'a fait que croître, que c'est Grimmjaw lui-même qu'il lui faudrait.
(BLEACH, extrait d'une série de cinquante phrases sur Grimmjaw jamais terminée)
09. à pas doux
Doucement, doucement, à pas de velours, le nouveau Sexto se faufile dans le couloir jusqu'à la chambre de son prédécesseur, étouffant ses gloussements dans ses manches et plissant les yeux de plaisir par anticipation ; et Grimmjaw sait que Rupi sait qu'il sait qu'il est là.
(BLEACH, début d'une réponse à un prompt de Nelja sur le kink meme de drakys, Kusari x OFC)
Une tradition de la douzième division voulait que les nouveaux arrivants soient placés sous la tutelle de l'un des membres plus anciens et expérimentés. Contrairement à ce que racontaient de nombreuses mauvaises langues, ce n'était pas pour le plaisir de byzuter mais pour limiter le nombre de bleus massacrés par le capitaine parce qu'ils avaient posé la mauvaise question au mauvais moment. Plus vite ils intégraient l'esprit de leur division et les réflexes qui allaient de pair, plus leur chances de survie augmentaient. C'était aussi un moyen de renvoyer ailleurs ceux qui ne pouvaient pas s'adapter autrement que les pieds devant.
(BLEACH, début d'une suite à chapitre pour mon drabble Poupée, pour laquelle j'ai perdu toute inspiration avec les chapitres qui ont suivi)
Poupée a un petit sourire moqueur et pose son pied sur la blessure du Numero, qui se convulse et retient un hurlement de douleur. Poupée acquiesce doucement, laissant ses mèches bouffer autour de son visage. C'est mieux comme ça, beaucoup mieux. Il déteste les braillards de ce genre. Il a une très bonne ouïe, et trouve toujours désagréable de subir des sons si peu harmonieux. En plus, ce qu'ils racontent n'est pas d'un grand intérêt. Ce sont les faibles qui hurlent pour se faire remarquer.
Enfin, sauf Grimmjaw-sama, bien sûr, mais Grimmjaw-sama est un cas à part, n'est-ce pas ?
(NARUTO, ChouShikaIno, side KakuHidan, vieux projet de cross-over avec Chobits, qui aurait besoin d'un sacré dépoussiérage)
- Tu es jalouse.
Bien sûr, ce n'était pas une question. Shikamaru n'avait pas besoin d'interroger les gens de façon aussi directe pour deviner ce qui leur passait par la tête, pour peu qu'il se donne la peine d'y réfléchir. Ce n'était plus de l'intelligence ou de la logique, à ce stade, c'était de l'omniscience ! On avait fait du chemin, depuis les premiers ordis et leur incompréhension totale du monde humain. Non, sa phrase était un simple constat, prononcé d'une voix atone - en contractant et mâchant soigneusement les mots, pour éviter le stéréotype de la machine hachant ses mots. Une entrée en matière maladroite ou volontairement brutale - pas moyen de savoir, avec lui - typique de ce foutu persocom.
(Reborn!, début d'une série de cinquante phrases sur la bande de Mukuro jamais terminée)
06. Purifier
Le monde est fait de seringues et de scalpels et de blessures horribles qui font mal mal mal et qui déforment lentement les enfants pour fabriquer des monstres dignes d'y habiter avec ces adultes grands et sinistres, qui sourient en les voyant saigner encore, mais Mukuro est le monstre qu'ils attendaient, celui qui mettra ce monde à feu et à sang pour le purger de toutes ces choses qui les ont fait souffrir.
IV Les projets-que-je-VEUX-finir-mais-mon-cerveau-n'est-pas-du-même-avis-que-moi
(FLAME OF RECCA, manga seulement, extrait du thème "ouïe" écrit en vue de m'inscrire sur 5_sens avec Rasen et Kirin, que je ne posterai que quand j'aurai terminé d'écrire le cinquième drabble)
Rasen se promène beaucoup en ville, ces derniers temps.
Kirin l'accompagne. Il n'a plus vraiment besoin qu'elle le suive partout ; seulement après toutes ces années à travailler ensemble, c'est une habitude, et Kirin est heureuse qu'il ne la rejette pas. Les gens la regardent souvent d'une drôle de façon parce qu'elle s'agite et parle sans arrêt, et elle a eu peur qu'en retrouvant l'usage de la parole, Rasen se débarrasse de son interprète devenu inutile. Il ne l'a pas fait, et ne semble pas vouloir le faire ; Kirin continue de trottiner autour de lui et lui parle de tout et de rien, de ces choses qu'ils n'ont jamais eu le temps de faire quand ils travaillaient pour Koran Mori. Rasen marche sans se presser, regarde docilement ce qu'elle pointe du doigt et écoute ses bêtises, et Kirin se réjouit de le voir si tranquille, enfin en paix avec lui-même.
(NARUTO, ChouShikaIno, thèmes "liens" pour 30_interdits, première version de la ré-écriture)
Ils se fréquentaient tellement longtemps qu'aucun d'entre eux ne se souvenait vraiment de la vie qu'il menait auparavant.
Leurs parents les avaient présentés avant leurs premiers mots, mais ça ne comptait pas vraiment à leurs yeux. Jusqu'à leur entrée à l'académie, ils étaient restés dans les jupes de leurs mères respectives, et avaient eu peu d'occasions de se voir. Les garçons avaient appris à se connaître sur les bancs de l'école, dès les premières années des cours soporifiques d'Iruka. Leur lien avait grandi avec eux, entre deux complaintes ou bouchées de chips, au fil de leur discussions ou de leurs après-midi d'école buissonnière. Tout s'était fait naturellement, conformément aux attentes de leurs pères. Avec Ino, les choses avaient paru un peu plus compliquées. Avaient paru seulement, car lorsqu'il repense à cette époque de sa vie, leur aveuglement à tous les deux fait sourire Shikamaru. Ils ne considéraient pas Ino comme une amie, ni même comme une camarade. Elle était une fille, et les garçons de cet âge ne parlaient pas aux filles ; d'ailleurs, leurs cours n'étaient pas mixtes. Ils ne l'apercevaient que de loin en loin et pourtant, ils savaient déjà plus de choses sur elle que sur n'importe quelle autre fille de leur entourage. Ses chansons, ses matières préférées, les jeux où elle était la meilleure, l'endroit où elle était la plus chatouilleuse, les quelques mots qui la mettraient dans une rage folle, tous les détails idiots qu'ils jugeaient importants à ce moment, ils les connaissaient.
Quand ils avaient été placés dans la même équipe, l'écart entre les personnalités d'Ino et Shikamaru avait causé quelques remous, mais dans le fond, rien n'avait changé. Shikamaru et Chôji étaient toujours deux garçons stupides, une sorte de secret honteux qu'elle s'évertuait à nier, de peur que ses amies filles ne se moquent d'elle à leur sujet. Ino restait cette fille pénible et compliquée qui n'était pas leur amie, même si ce qu'ils savaient d'elle dépassait largement le nécessaire pour travailler ensemble. Elle et Shikamaru se chamaillaient, se méprisaient ostensiblement pour mieux s'étonner chaque fois qu'ils se prenaient mutuellement au dépourvu. Chôji l'admirait toujours sincèrement et soupirait après ses commentaires idiots, sans voir qu'elle ne pensait pas un mot. Elle appréciait sa gentillesse, et était juste trop fière et trop compliquée pour l'admettre. Les différentes pièces s'emboitaient lentement, conformément aux prédictions de leurs familles.
(NARUTO, ChouShikaIno, thèmes "eau" pour 30_interdits, à retravailler et terminer)
Quand Ino ressort enfin du bureau du Hokage, après avoir rempli son rapport de fin de mission et répondu à toutes les questions de Tsunade-sama, elle gémit en sentant les gouttes d'eau imprégner ses vêtements. Il fait une chaleur épouvantable, et un peu de pluie ne peut faire que du bien, seulement dans son état, elle aurait préféré éviter de se faire tremper. D'autant que ce n'est pas une petite pluie, mais une véritable averse. Elle baisse la tête pour y voir quelque chose malgré les gouttes d'eau, et accélère le pas.
Elle a beau marcher vite, l'appartement qu'elle partage avec Shikamaru et Chôji est éloigné du bureau du Hokage. Le temps d'y arriver, elle ressemble à une énorme éponge. L'eau a étalé les taches de sang et de terre sur ses vêtements, dont la couleur est devenue presque impossible à identifier. Elle pousse la porte, enlève ses chaussures avec ses pieds et les laisse en plan dans l'entrée. Tant pis pour le désordre, elle reviendra s'en occuper plus tard ; après tout, les garçons ne s'en soucient guère, vu la façon dont ils "rangent" leurs placards.
(NARUTO, ChouShikaIno, divers bouts de trucs à propos d'une famille, commencés pour le thème "progéniture" sur 31_jours)
Former un ménage à trois posait quelques problèmes.
Des problèmes de taille.
Ino exigeait un futon pour dormir (c'était plus traditionnel, plus sain), Shikamaru opposait son veto (sain, ben voyons, c'était surtout mortel pour son dos), et de toute façon les dimensions d'un futon ne convenaient pas à Chouji. Chouji avait besoin de chaises larges, Shikamaru et Ino refusaient respectivement de sacrifier confort et esthétique pour une question de dimension.. Ino mettait des fleurs partout, Shikamaru les trouvait envahissantes (et il ne voulait pas de trucs de fille dans sa chambre, merci), Chouji les rapatriait à la cuisine, Ino se plaignait parce que ce n'était pas hygiénique, Shikamaru menaçait de les jeter à la poubelle et les chamailleries n'en finissaient pas.
(NARUTO, JuugoKarin, début de fic anglaise qu'il faut que je finisse CUZ DIS PAIRING IZ HAWT DAMNIT)
She'd known what Juugo was capable of long before Sasuke heard of him. She'd been Orochimaru's minion for much longer, and he'd trusted her to some extent. She wasn't his favourite and he'd not been gentle during his experiments just because she was a girl. She just happened to be more intelligent than most of the lab rats. What use was her pride if she was roting in a cell ? Being a prison gard had many advantages, including access to some information. She'd read all of Juugo's medical records once, while they had to keep him at her base to make a fitter cell in the north, and she had a good memory. She thought she knew who he was at the time and in a way, she did. She knew the part of him everybody needed to know before coming close to him : Juugo was amazingly powerful, totally uncontrollable, unstable and dangerous. She didn't think of him as a person but as a bomb, ready to explode at any time.
She found that idea more exciting than anything.
V Les trucs-en-anglais-qui-attendent-un-bêta-lecteur-que-je-n'ai-pas-le-courage-de-contacter
(NARUTO, essai de caractérisation pour Karin qui m'est venu pendant que j'écrivais ma fic JuugoKarin)
You like them powerful, you like them dangerous. You enjoy the teeth piercing your skin and the void that's left in you afterwards. You don't mind the marks. They're proof - proof that they needed you, always did, always will, no matter how strong they are. Proof they could and have died without you. That's what makes you shiver. You like to think that you could make them beg and crawl in the mud whenever it pleases you, because they need you, so much, so much.
(NARUTO, "debt", drabble sur Pain/Pein et Tsunade)
She shouts at him that they are not the bad ones, that they have suffered too. She has not understand a single bit of what he has been patiently explaining to her.
So foolish. So vain.
(NARUTO, "Pein's cosmogony", drabble PeinKonan)
In Pein's world, the sight of god is painful - and what else could it possibly be ?
That is why, in Pein's world, god stays far from his people, alone with the bodies they offer him, and everyone outside prays never to meet their god. But god's words and will still have to be spread among mortals, and god cannot afford to bless his people too often, for fear that all of them would die.
(REBORN!, tentative un peu emo de caractérisation de Xanxus)
He doesn't remember a time before he could produce a fire, because such a time never existed to begin with, and she always looked at him with a ferocious glint in her large, beautiful, fascinating crimson eyes. She'd always taken an almost unhealthy pride in being his mother, because she'd always known he was to be the most perfect son a woman could ever have. She's always clutched madly at his tiny shoulders, for she's always known he was the most precious thing she could ever get.
She never tried to get rid of him, like all the whores in their home. Ever.
She wasn't a whore and she loved him.
VI Les trucs récents
(KAMIYADORI, début d'une fic que je voulais écrire depuis que j'avais lu la fin de la série)
Sous la lumière blafarde du plafonnier, la silhouette recroquevillée dans sa cuve prend des allures spectrales. Même en pleine lumière, elle serait d'une pâleur frappante, mais les reflets bleus qui tremblent sur sa peau rendent sa couleur encore plus maladive, cadavérique presque. Il y a bien longtemps déjà qu'elle ne ressemble plus que très vaguement à un être humain ; ses bras, ses jambes semblent dépourvus de muscles, ses veines sont dilatées par le virus, et des protubérances hideuses brisent la ligne nette de son échine. Ses cheveux n'ont pas été coupés depuis des mois, et flottent comme des algues noires autour de son crâne, les mèches claires traçant d'étranges formes étoilées devant son visage.
Seul le ronronnement de la machinerie qui entoure la cuve empêche la confusion. Le sujet 4367 est bien vivant - quoi que cela puisse vouloir dire. Le kamiyadori se porte comme un charme. Difficile de savoir ce qui reste de l'être humain après perforation d'un poumon suivie d'un arrêt cardiaque.
(NARUTO, ChouShikaIno, thèmes "liens" pour 30_interdits, deuxième version de la ré-écriture)
Un jour, quelqu'un a déclaré que parce que Shikamaru est intelligent, il a l'étoffe d'un leader. Et c'est comme ça que les choses ont - non, pas commencé, elles avaient commencé bien avant, à leur naissance même, peut-être - que les choses ont changé.
Jusqu'alors, la position avait toujours revenu à Ino. Elle avait voulu la prendre, elle aimait commander, les deux garçons s'en moquaient, et elle était de loin la plus motivée de leur trio ; cette répartition des rôles coulait de source. Elle fonctionnait, d'une façon peu orthodoxe, certes - qui avait déjà entendu parler d'un chef qui ne monte pas ses plans lui-même ? - mais elle fonctionnait. Seulement, malgré tout son génie, Shikamaru ne pouvait pas éternellement cacher ses capacités. Quelqu'un, parmi les jurés, a su évaluer son potentiel à sa juste valeur.
On l'a nommé chuunin. Il était le seul promu dans son équipe, il a donc automatiquement pris la place de leader d'Ino. Et un tout petit peu plus tard - à peine le temps qu'il digère ce coup du sort - on lui confiait sa première équipe, et on l'envoyait remplir une mission difficile, à la hauteur de son statut de génie.
(NARUTO, cross-over dans un univers de pokémon un peu beaucoup déformé, CUZ I IZ UTTERLY SHAMELESS)
Shikamaru jeta un coup d'oeil au petit pokémon qui se dandinait devant eux, courant d'un rocher à un autre pour embrasser les parties à sa portée. Lippouti faisait une tache mauve bien visible au milieu de l'herbe, et ses cheveux blonds reflétaient le soleil de début d'après-midi, plus encore que ceux de sa dresseuse - difficile de le perdre, c'était toujours ça de pris. Un bébé pokémon allait être un sacré handicap pour des dresseurs débutants comme eux, se dit Shikamaru, morose. Sa moue boudeuse habituelle se tordit encore d'avantage et il fronça les sourcils. Au dessus de son épaule, Fantominus imita consciencieusement la grimace de son maître, tout en la rendant bien plus effrayante que l'originale, puis tira la langue et s'éloigna en laissant une traînée noire quand Shikamaru se retourna. Le garçon grogna un peu, mais ne se donna pas la peine de courir après son pokémon - trop fatiguant. Quel que soit le terme correct pour désigner sa façon de se déplacer, cette bestiole était rapide.