Bleach - fics drabble-au-thon
Jul. 2nd, 2007 09:33 pm![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
Mouahahahahaaaaaa...
Mayuri et Zaeluapolo, rivalité, pour Sakoni
- Cette fois, je ne me laisserai pas devancer par ce sale prétentieux d'Aizen !
- Cette fois, je ne me laisserai pas avoir par ces saletés de shinigami !
- Rien à faire que les Arrankar soient supérieurs ! Je trouverai un moyen d'améliorer nos soldats !
- Je trouverai un moyen d'améliorer ces bons à rien de Gilian, et Aizen-sama sera fier de moi. Je ne me laisserai plus dépasser par leurs sales tricheurs de la douzième division ! Je suis tout seul, mais je ferai mieux qu'eux !
- Il va voir ce dont je suis capable ! IL VA VOIR ! ILS VONT VOIR, CES MAUDITS ARRANKAR !!
- Je trouverai la faille de ces maudits Numeros ! Ils vont voir, ces foutus shinigamis !
- Je leur grefferai des bras d'arrankar, je stimulerai leur reiatsu par électrochocs, je les découperai en cinquante morceaux pour les recoudre après s'il le faut, mais je TROUVERAI !!
- Je les découperai, je les dissequerai vivants, j'en ferai de la purée de reiatsu à donner à mes prochaines crétions s'il le faut, mais J'Y ARRIVERAI !!
- MOUAHAHAHAHAAAAA !!!
- Oui Mayuri-sama...
- Oui Zaeluapolo-sama...
- Mais calmez-vous, s'il vous plait, vous avez renversé toutes les éprouvettes...
AizenZaeluapolo, explications complémentaires, pour Flo_nelja
Dans l'ensemble, Zaeluapolo est assez libre de ses mouvements, en tant que chercheur. Aizen-sama n'est pas si directif qu'il en a l'air ; il autorise l'Octavio à utiliser le laboratoire de Las Noches pour améliorer ses capacités de combat en fabriquant des salles spéciales ou des Fraccion pour se régénérer, tant que ses recherches sur le Hogyokou avancent. Oh, bien sûr, il lui pose la question de temps en temps, et il lui arrive de visiter le laboratoire, ce qui donne des sueurs froides à Zaeluapolo même s'il n'a rien fait de répréhensible.
A la fin de ces inspections, Aizen-sama lui sourit, avec ce regard où se mêlent la patience et les menaces de mort lente et douloureuse, lui dit qu'il est content de lui, qu'il est sûr qu'il pourra faire mieux, beaucoup mieux prochainement, et l'Octavio sent toute la tension accumulée disparaître d'un coup, excepté un noeud désagréable dans le bas de son ventre, qui se reserre, lentement, péniblement... Il a un sourire hésitant, Aizen-sama s'en va, et le noeud se fait encore un peu plus douloureux...
Et cette douleur lancinante perdurera jusqu'à la prochaine inspection d'Aizen-sama, qui lui répétera encore qu'il est content de lui, et qu'il attend encore mieux.
D'ici là, chaque nuit, Zaluapolo rêvera que son maître vient lui rendre visite, s'attarde, exige toujours d'avantages d'explications, pour finalement lui demander, avec ce même sourire patient et menaçant, s'il souhaite tenter une nouvelle sorte d'expérience... Il acceptera, bien sûr, et imaginera qu'Aizen-sama le laisse le toucher, embrasser, lécher chaque centimètre de sa peau ; qu'il l'agenouille devant lui et lui demande s'il comprend ce qu'il doit faire... Il hochera la tête et gémira, et Aizen-sama s'installera sur sa chaise, écartera les jambes et lui fera signe d'approcher ; il lui dira en souriant que s'il en a besoin, il peut prendre le plaisir qui lui manque ; et il montera sur les genoux d'Aizen-sama pour prendre son sexe en lui, s'empaler sur ce membre magnifique, aller et venir devant le visage souriant d'Aizen-sama, et jouir, jouir comme jamais il n'a joui de sa misérable existence...
Et chaque nuit il se réveillera en sueur, haletant, une érection douloureuse coincée dans son pantalon de hakama, et l'envie toujours plus pressante...
Jusqu'à la prochaine visite de son maître, jusqu'à ses prochains espoirs déçus.
Grimmjaw + Dee Roy + Lilinette, le bon exemple, pour sakoni
Dee Roy n'était pas si mal, pour un Arrankar. Pas très costaud, mais le reste de son masque ne le faisait pas ressembler à une bestiole non-identifiée, et puis, ça faisait un chapeau amusant. Lilinette avait vu bien plus raté que lui parmi les Numeros, à commencer par ceux que l'Octavio avait soit-disant améliorés.
Bon, il était moins beau que Testla ou Il Forte, moins baraqué qu'Edorad, moins calme que Xiao... Elle n'y peut rien, elle l'aimait bien. Il était drôle, avec ses dents en crénaux, ses cheveux devant les yeux et sa façon de marmonner quand elle criait. Elle adorait l'entraîner, elle a même fait exprès de perdre, une fois, pour lui remonter le moral !
Dee était quelqu'un de bien, pour un Arrankar.
Dans le fond, il n'avait qu'un vrai défaut : son admiration sans borne pour ce malade de Sexto.
Ca n'était pas grand chose, selon les normes du Hueco Mondo, vraiment pas grand chose, n'empêche que ça lui a coûté la vie.
Lilinette a retenu la leçon : humain ou pas, il faut savoir choisir celui qu'on suit.
Stark passe ses journées à dormir, et même quand il daigne se réveiller, il reste vautré sur ses coussins... Elle n'a jamais vu personne bâiller aussi fort et aussi souvent, ni aucun Arrankar moitié aussi paresseux. Au moins, avec lui, elle est sûre de ne pas être entraînée dans une bataille inutile et perdue d'avance.
Dans l'univers crack AU de "démarrer une voiture"...
Lilinette + Stark + Team Grimmjaw, chieurs
L'après midi touche à sa fin. Les rayons du soleil viennent déposer des reflets dorés tremblants sur le bar en bois laqué, il fait chaud, le coussin du tabouret est délicieusement confortable... Vautré sur le bar, la joue appuyée sur son coude, Stark ronfle paisiblement.
Il rêve d'une charmante petite soubrette avec un aspire-tout magique, qui nettoie toute la salle d'un seul souffle, pourvu qu'elle chante et danse le french-cancan en l'allumant... Oui, charmante, avec une petite voie cristalline, et qui se place d'elle-même devant l'évier pour se mettre à faire la vaisselle, le gratifiant au passage d'un sourire rayonnant.
Des éclats de voix viennent perturber son scénario idylique.
- Avoue, le nain, avoue que tu en rêves...
- Vas crever, pauvre obsédé ! Je...
- Tututut ! Tu en frissonnais, tout à l'heure, c'était tellement criant.
- Ta gueule, morveux !
- Ooooh, blondinette viens à ton secours... Ce qu'elle est possessive...
Stark geint, mécontent, mais s'obstine, refuse d'abandonner son adorable petite serveuse pour ces rustauds...
Deux doigts s'introduisent dans sa bouche imprudamment ouverte, s'enfoncent jusqu'à la gorge ou presque, et se retirent juste à temps pour éviter la bile qui remonte de son estomac. Stark tousse, s'étrangle, recrache un liquide suspect par le nez, pousse des cris de dégoût et de protestation.
- Réveille-toi faignasse, on a des clients !
Au loin, les voix reprennent.
- Hoy, Lilinette, qu'est-ce qu'il glande, le patron ?
- On veut à boire, nous !
- Ouais, de la bière, de la bière, de la...
- Qua dalle Di, 'z'êtes mineurs.
- Heeeh ? Mais qu'est-ce que ça peut foutre, Grimmjaw ?
- Les puceaux n'ont pas le droit de boire de l'alcoooool, le nabot...
- Ta gueule barbie ! T'es plus petit qu'moi ! Et toi aussi t'es mineur, seulement tu triches en piquant le verre de Grimmjaw !
- Quoi, t'es jaloux parce qu'il me laisse faire, et pas toi ? Rooh, Grimmy j'te savais pas si apprécié...
L'autre voix, définitivement féminine - et désespéremment stridente - ajoute, pour achever de faire disparaître sa chère petite soubrette.
- Allez Stark, lève toi et vas sortir les verres... Si quand j'reviens avec la commande t'es pas debout derrière ton comptoir, j't'enfonce les doigts jusqu'à c'qu'ils ressortent par ton trou du c...
Il se redresse et l'interrompt d'une voix lasse.
- Lilinette, arrête de dire des horreurs... Huuuh... Je vais vomir...
La jeune fille a une moue et s'éloigne vers la table de la bande d'affreux qui hurlent leur manque d'alcool ou de cola en haussant les épaules, proclamant avec un regard défiant quiconque de la contredire.
- Les hommes, tous des chieurs.
GrimmjawRupi, mouchard, pour Sakoni
- J'savais pas que t'avais encore changé de boulot, Grimmy !
La réponse fuse, sans que Grimmjaw ne prenne le temps de réfléchir : avec le morveux, il y a des automatismes qui lui sont venus vite.
- J' t'emmerde, poup...
Puis il tique, réalise qu'il est à l'immeuble, sur son bon sang de lieu de travail, et que poupée n'est pas sensée le trouver ici. Il relève le nez des écrans de contrôle et fixe Rupi, avec une grimace furieuse et embarrassée.
- Mais qu'est-ce que tu fous là toi ?!
Le gamin lui fait un grand sourire, s'approche jusqu'à ce que sa jambe touche celle de Grimmjaw et se penche vers lui.
- Ce que je fais là ? Je viens contempler l'homme au travail, voyons !
Rapide comme l'éclair, Rupi saute sur ses genoux et passe ses bras autour de son cou. Grimmjaw peste, grommelle et parvient tant bien que mal à défaire la prise du cher petit, qui ne renonce à sa nuque que pour mieux attrapper la fermeture éclair de son blouson, et se mettre à jouer avec en ajoutant, d'un ton très suggestif.
- Observer ton visage tout contracté par l'effort, baver un peu sur tes jolis pectoraux couverts de sueur...
Grimmjaw grogne, mal à l'aise, jette un coup d'oeil à la porte d'entrée et lui frappe le crâne.
- Qu'est-ce que tu délires avec mes pectoraux, j'ai une veste, abruti !
Rupi fait une moue boudeuse.
- Oui, c'est vrai que ça gâche un peu la vue, ce truc...
Il ouvre le blouson de Grimmjaw d'un coup sec et commence à tripoter le col de son T-shirt.
- Et puis, sérieusement, toi, porter "sécurité" sur le dos de ton blouson ?
Grimmjaw, occupé à chasser les petites mains qui lui chatouillent la clavicule, marmonne.
- Mon blouson t'em...
Rupi a un petit rire moqueur.
- Admet que ça fait comme une erreur de casting, mon grand.
Quand le morveux profite de ses mains libres pour s'accrocher à ses épaules et lui faire un suçon dans le cou, Grimmjaw grogne et le repousse brutalement ; pas trop fort non plus, il ne tient pas à le décourager pour le reste de la semaine, même s'il crèverait plutôt que de l'admettre à voix haute. Il cligne des yeux en le voyant se détacher bien docilement de lui, se remettre debout... Pas possible, il doit y avoir un truc, poupée ne lâcherait pas le morceau aussi facilement...
Rupi se laisse tomber à genoux devant lui, écarte ses jambes, sourit, le regard espiègle et...
- Ah non !
Mais poupée ne lâche pas le morceau aussi facilement. Il tend la main vers sa ceinture, défait la boucle, déboutonne son pantalon...
Grimmjaw ne sait pas qui est le con qui a rapporté à Rupi qu'il travaille ici, et pour le moment il s'en fout complètement ; mais quand il saura de qui il s'agit, ce connard aura intérêt à courir vite, s'il veut sauver sa peau.
Shiroichi (HollowIchigo) x Ichigo, occupe-moi, pour sakoni
Vautré sur son lit, le regard fixé sur le plafond, Ichigo réfléchissait.
Mizuiro lui avait dit qu'Orihime était amoureuse de lui. Ce n'était pas vrai, ça ne pouvait pas être vrai ; Inoue et lui se connaissaient depuis longtemps, elle était une bonne amie, même si elle avait parfois des idées bizarres, elle le lui aurait certainement dit ! Oui, mais justement, Inoue avait souvent une drôle de façon de penser, et de faire les choses... Alors...
Deux pieds s'enfoncèrent dans son estomac, accompagnés d'un rire démoniaque juste dans son oreille, interrompant brutalement sa méditation.
- HYAHAHA HAHAAAA !!!
Plié en deux par la douleur, il réussit tout de même à esquisser un vague coup de poing vers son frère, qui continuait à ricaner comme un dément, accroupi près de son lit, juste assez loin pour être hors de sa portée. Il le foudroya du regard et, son souffle lui revenant, hurla.
- NON MAIS CA VA PAS ?! T'AURAIS PU ME TUER, 'SPECE DE DINGUE !!
Une troisième voix, légèrement nasillarde, s'éleva de la pièce voisine - la salle télé.
- LA FERME, BANDE DE MECREANTS !! VOUS DERANGEZ MA ROYALE MAJESTE !!
Shiroichi abandonna sa première victime pour aller aussi ennuyer Kon - il n'aimait pas faire de jaloux. Il marcha jusque devant la télévision, s'accroupit et colla son visage contre l'écran, sur lequel une femme et un groupe d'hommes s'adonnaient à des activités dignes d'attirer les foudres de la brigade des meurs. Puis il se tourna vers son second frère, qui s'était immobilisé à son irruption dans la pièce.
- Roooh, encore en train de te branler devant un film de cul, frangin ?
Il était reconnu, dans la famille Kurosaki, qu'il ne fallait pas entrer dans la salle télé quand Kon s'y trouvait, de peur de subir un spectacle doublement répugnant ; et Shiroichi adorait doublement aller à contresens de cette règle, pour le seul plaisir de faire enrager Kon... Qui, bien entendu, finissait toujours par beugler en lui lançant un objet quelconque à la figure.
- SORS !!
Un quart d'heure passa. Ichigo s'était rapidement remis du coup de son frère - il était d'une constitution solide, et il avait de l'entraînement - et Kon avait repris le visionnage de son film. Shiroichi revint dans leur chambre, les mains dans les poches.
- Hoy, Ichigo.
L'interpelé grommela et ne se leva pas de son lit - il se tourna tout de même vers lui, par simple mesure de précaution.
- 's'qu'y a ?
Shiroichi s'accroupit devant le visage de son frère.
- Je m'ennuie.
Ichigo roula des yeux.
- Super. Je m'en fous.
Shiroichi répéta simplement, en approchant son visage à quelques centimètres de celui de son frère
- Je-m'en-nuie.
Ichigo haussa une épaule et marmonna.
- Bah occupe-toi, j'sais pas, t'as qu'à aller regarder la télé avec Kon, merde...
Shiroichi fit la moue.
- Regarder, c'est pas marrant.
Il ne rit pas de l'air horrifié de son frère, ce qui ne rassura guère Ichigo - Shiroichi plaisantait, en disant un truc pareil, il était cinglé, pas pervers, il plaisantait, n'est-ce pas ?
Shiroichi répéta, sans changer d'expression.
- Regarder, c'est pas marrant.
Puis un éclat dangereux passa dans ses yeux, et il ajouta.
- Le faire, c'est plus fun.
Ichigo recula, balbutia.
- Que...
Shiroichi l'attrappa par les épaules, l'immobilisa et l'embrassa à pleine bouche.
Quand il le relâcha, Ichigo était trop gêné, abasourdi et à bout de souffle pour émettre une seule protestation. Avec un rire moqueur, il grimpa sur le lit.
- Hé Ichigo, occupe-moi.