Euh, non. Ca n'est pas du tout ce que je disais, et puis je ne suis pas d'accord.
1. On parle de personnages, c'est-à-dire d'entités abstraites qui n'ont d'existence concrète que dans leur histoire. Dans ce sens, vendre leur histoire, c'est les vendre eux. Et même en admettant que ce n'est pas les vendre comme des esclaves, c'est les vendre dans un sens similaire à la prostitution. Tu ne vend pas définitivement le personnage, mais tu vends une partie de sa vie, que tu façonnes (oui parce que c'est un personnage, je rappelle, donc concrètement l'auteur décide complètement de sa vie) pour plaire au lecteur. Tu les fais faire des choses pour que les lecteurs puissent les voir les faire, et ça inclut absolument tous les aspects de leur vie, voire leur mort. Tu les as bel et bien vendus.
Ensuite, je n'ai pas l'impression qu'on parle de la même chose. Du point de vue des personnages (qui n'existent que par et dans le livre), l'auteur ne se contente pas de raconter leur vie, il décide de tout ce qui les concerne (leur vie, leurs choix, qui ils baisent, qui ils tuent, qui les tabasse, etc, et même quand ils meurent et comment). C'est ça que je lampshade. Un enfant est une très mauvaise métaphore, parce que tu n'as aucun droit de faire ça à un enfant.
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Date: 2011-04-25 10:45 am (UTC)Ca n'est pas du tout ce que je disais, et puis je ne suis pas d'accord.
1. On parle de personnages, c'est-à-dire d'entités abstraites qui n'ont d'existence concrète que dans leur histoire. Dans ce sens, vendre leur histoire, c'est les vendre eux.
Et même en admettant que ce n'est pas les vendre comme des esclaves, c'est les vendre dans un sens similaire à la prostitution. Tu ne vend pas définitivement le personnage, mais tu vends une partie de sa vie, que tu façonnes (oui parce que c'est un personnage, je rappelle, donc concrètement l'auteur décide complètement de sa vie) pour plaire au lecteur. Tu les fais faire des choses pour que les lecteurs puissent les voir les faire, et ça inclut absolument tous les aspects de leur vie, voire leur mort. Tu les as bel et bien vendus.
Ensuite, je n'ai pas l'impression qu'on parle de la même chose. Du point de vue des personnages (qui n'existent que par et dans le livre), l'auteur ne se contente pas de raconter leur vie, il décide de tout ce qui les concerne (leur vie, leurs choix, qui ils baisent, qui ils tuent, qui les tabasse, etc, et même quand ils meurent et comment). C'est ça que je lampshade. Un enfant est une très mauvaise métaphore, parce que tu n'as aucun droit de faire ça à un enfant.