Gen fixe la chose à trois centimètres de son nez avec une grimace dubitative. Maître Masamori ne se démonte pas, continue à lui sourire et à lui tendre cette boule couleur de miel - il espère qu'il n'y a pas vraiment de miel là-dedans, parce qu'il a horreur de ça - et il doit finalement se résigner à demander. "Je suis obligé de manger ça ?" Maître Masamori lui fait un autre sourire, encore plus large et resplandissant, tandis que les autres veilleurs grincent des dents - surtout maître Hiba, mais ça, Gen a l'habitude. Puis le kekkaishi recommence à agiter le petit pain devant son visage, et explique. "Allez, fais un effort, tu verras, c'est très bon." Gen plisse le nez, ouvre la bouche et laisse maître Masamori enfourner la patisserie dedans, puis resserre lentement les mâchoires. Il se retient de grimacer d'avantage, d'abord pour ne pas exhaspérer d'avantage ses camarades, qui continuent de le regarder assez méchament, et ensuite parce qu'il a envie que maître Masamori lui sourie encore un peu. Ce truc est immonde, tout simplement : à croire qu'il est fait exclusivement de sucre et de beurre. Pouah. Il étire ses lèvres en un sourire hésitant, qui semble suffir à maître Masamori.
Et là, c'est le comble de l'horreur : son chef, tout en sourire innocent et gentillesse désintéressée, pousse vers lui une assiète remplie de petit pains. Il lutte pour empêcher son sourire de s'effacer : le simple fait de regarder ça lui donne mal au coeur. Et maître Masamori lui annonce, sans s'apercevoir de rien. "Tiens, je t'ai mis une assiète de côté. Profites-en bien."
MasaGen, petits pains
Date: 2007-06-18 08:59 pm (UTC)"Je suis obligé de manger ça ?"
Maître Masamori lui fait un autre sourire, encore plus large et resplandissant, tandis que les autres veilleurs grincent des dents - surtout maître Hiba, mais ça, Gen a l'habitude. Puis le kekkaishi recommence à agiter le petit pain devant son visage, et explique.
"Allez, fais un effort, tu verras, c'est très bon."
Gen plisse le nez, ouvre la bouche et laisse maître Masamori enfourner la patisserie dedans, puis resserre lentement les mâchoires. Il se retient de grimacer d'avantage, d'abord pour ne pas exhaspérer d'avantage ses camarades, qui continuent de le regarder assez méchament, et ensuite parce qu'il a envie que maître Masamori lui sourie encore un peu. Ce truc est immonde, tout simplement : à croire qu'il est fait exclusivement de sucre et de beurre. Pouah.
Il étire ses lèvres en un sourire hésitant, qui semble suffir à maître Masamori.
Et là, c'est le comble de l'horreur : son chef, tout en sourire innocent et gentillesse désintéressée, pousse vers lui une assiète remplie de petit pains. Il lutte pour empêcher son sourire de s'effacer : le simple fait de regarder ça lui donne mal au coeur. Et maître Masamori lui annonce, sans s'apercevoir de rien.
"Tiens, je t'ai mis une assiète de côté. Profites-en bien."