Hunter x Hunter - fic - MeruemuKoruto, jalousie

[ishime]

Kidnap the Sandy Claws...
Non, je ne suis pas partie dans un mauvais délire sur papa Nowel, je me suis juste shootée à cette chanson toute la journée, ou peu s'en faut. J'adoooore les trois sales gosses de Nightmare before Christmas. XD
Mention spéciale à un échange de répliques qu'il faudrait recaser quelque part si j'arrivais à écrire en anglais :
- Shut up !
- Make me ! 
(Ca ferait un chouette challenge, pendant que j'y pense)

Sinon, encore une fic... 
Sur HunterxHunter (période  des Kimera Ant, même si York Shin City c'est mieux bla-bla-bla...). 
Warning : yaoi et pourrissage de Meruemu

 

Titre : Jalousie

Auteur : Ishime

Sujet : Hunter X Hunter

Rating : PG-13 (yaoi à sens unique et meurtre de fourmi sans défense)

Genre : Euh... Angst. Pourrissage de Meruemu, parce que je ne peux tout simplement pas l'encadrer

Disclaimer : Koruto appartient, hélas, à monseigneur Togashi. Meruemu, Pégui et Pitô aussi, mais ceux-là je n'en veux pas de toute façon.

Résumé : Meruemu le sale gosse pourri-gâté des Kimera Ant veut quelque chose qu'il ne pourra pas obtenir, et il n'est pas content.

Note : Ishime adore Koruto. Ishime peut pas piffer Meruemu.
Donc Ishime elle a écrit une fic qui fait l'éloge de Koruto et où Meruemu il souffre.

 

 

 

 

"Pourquoi ?"

Il ne comprend pas. À quoi bon ? Pourquoi ce guerrier a-t-il voulu la guérir ? Quel était l'intérêt de sauver la reine ? Elle avait rempli son rôle. Il était né, lui, le roi. Cette femme était désormais inutile, comme Pitô le lui a patiemment expliqué. Il aurait dû se réjouir de sa naissance et le suivre lui, son roi. Les autres se moquaient bien qu'elle survive ou non. Il n'y avait plus aucune place pour ce dévouement désespéré dans leurs regards emplis de terreur. Il était le seul, parmi les chefs de division, à se soucier encore du sort de sa mère.
Il ne le comprend pas.
Les autres, il peut facilement appréhender ce qui les anime : le pouvoir. Ils veulent devenir des rois, ces idiots. Ils n'ont même pas réalisé que dès sa naissance, le monde entier lui a appartenu. Qu'il n'y a pas d'autre roi que lui, tout simplement parce qu'il est plus puissant qu'eux. Imbéciles sans intérêt.

Mais lui, non.
Le pouvoir ne l'intéresse pas. Même devant sa reine à l'agonie, il ne flanche pas. Son dévouement est total. Et s'il lui a obéi ce jour-là, ce n'est pas par peur de mourir. C'est parce qu'il avait conscience que s'il se faisait tuer, il ne resterait plus personne pour la défendre. Il savait que ses camarades étaient trop égoïstes pour continuer à la servir.

Il ne lui a pas dit son nom, puisqu'il ne le lui a pas demandé, mais il l'a deviné depuis longtemps. La femme lui a parlé de tous ses futurs guerriers, lui a énuméré ses réussites et ses échecs, leurs défauts et leurs qualités.
Il ne peut être que Koruto. Le fameux Koruto, auquel cette femme pensait toujours en termes si élogieux. Koruto, le plus fidèle de tous les soldats du nid. Koruto qui ne chassait jamais pour son plaisir, et qui défendait leur gibier rare. Koruto bien plus intelligent que le chef des divisions, bien plus doué pour l'état major, mais si docile et respectueux des ordres de sa reine. Koruto qui secondait toujours Pegui avec efficacité et discrétion. Koruto qui empêchait quiconque de déranger sa mère, même dans un nid assiégé, pour la laisser se concentrer sur son objectif.

Koruto la perfection incarnée...
Sauf avec lui. Et ça, il ne le comprend pas.
Koruto était de loin l'élément le plus valable parmi les chefs de division. Le seul suffisamment obéissant et intelligent pour mériter d'être maintenu à son grade - et de garder ses hommes, histoire de ne pas perdre son travail. Et il a fallu que ce soit justement ce chef de division là qui manifeste le plus de dégoût à son égard !

Il ne le comprend pas.
Il ne veux pas le comprendre. Ça le dépasse, ça le hérisse, il a refusé de l'admettre, et même de l'envisager.
Mais il doit bien le reconnaître. C'est possible, et ça existe, puisqu'il n'a pas tué Koruto.
Koruto qui a choisi sa reine mourante plutôt que lui.

 

 

Il est le roi. Tout en ce monde lui appartient. Tout.
Alors pourquoi le seul des hommes de sa mère qu'il avait voulu lui prendre ne l'a-t-il pas suivi ? La reine était devenue inutile, sa naissance prématurée l'avait presque entièrement détruite, elle était déjà perdue...Et de toute façon, elle avait perdu ses fonctions reproductrices. Quelle place existe-t-il pour une reine stérile chez les Kimera Ant ? Aucune. Alors pourquoi être resté auprès d'elle ?
Rien ne s'est passé selon ses désirs.
Tous les chefs de divisions auraient dû se réjouir, puis s'agenouiller et le supplier de les emmener. Il aurait dû n'avoir que l'embarras du choix... Il aurait dû prendre toutes les réussites de sa mère, et se débarrasser immédiatement des autres.
Il lui aurait probablement pris Koruto et ses hommes... Djidô, le guépard, aussi. Peut-être ce lion, Hagya ? Il les aurait pris, parce qu'ils étaient valables, et la reine n'avait rien à y redire ! Il est le roi, ce qu'il veut, il l'obtient. Alors comment ces simples fourmis guerrières ont-elles osé le fuir ? Comment ont-elles pu le juger indigne de les commander ? Indigne de gouverner, lui, le roi !

Comment cette femme a-t-elle pu ?
Ces hommes lui appartenaient, puisqu'il est le roi. Comment a-t-elle pu les garder pour elle ?
Comment a-t-elle osé ? Pendant des mois elle les lui a décrits, en long, en large et en travers, elle lui a montré à quel point ils étaient utiles, réussis... Elle l'a laissé croire qu'il disposerait de ces guerriers modèles... Pour mieux les lui reprendre par la suite.

Il l'a su dès qu'il a croisé le regard de Koruto.
Koruto ne le méprise pas, pas vraiment... Il n'est pas seulement effrayé, il est horrifié. Horrifié. Et c'est bien pire que du mépris. Parce que Koruto ne remet pas sa force en question. Il a conscience du gouffre qui les sépare. Il le trouve simplement repoussant. Laid. Nuisible. Il ne le considère sûrement même pas comme de la même espèce que lui...

 

 

Mais une jour, un jour il gouvernera le monde entier.
Et à ce moment là, Koruto sera bien obligé de revenir à lui. Et il lui appartiendra, oui, il lui appartiendra. Il oubliera cette stupide reine pour se consacrer entièrement à lui, se dévouer enfin à son roi, corps et âme...

Il est le roi. Mais il est encore jeune, et trop peu attentif aux autres pour prendre un peu de recul vis-à-vis de ses propres pensées... Pour se dire qu'il n'est pas naturel qu'un roi pense autant à un simple chef de division... Pour s'avouer que ce désir de le voir à ses pieds est devenu, petit à petit, une véritable obsession. Pour s'apercevoir qu'étrangement, c'est toujours quand il s'apprête à se reposer ou se détendre, seul, que le visage de Koruto passe et repasse derrière ses paupières closes. Pour admettre ce que sous-entend déjà pour lui ce "corps et âme"...
Pour se rendre compte qu'être roi ne le met pas à l'abri de la frustration et de la jalousie.